Émile : les traces d’un loup confirment que le petit s’est fait…
Les enquêteurs ne connaissent toujours pas la cause du décès du petit Emile. Dans le village du Vernet, une hypothèse revient souvent.
LES ENQUÊTEURS CHERCHENT ENCORE LES CAUSES DU DÉCÈS D’EMILE
Les enquêteurs ont quitté le Vernet après plusieurs journées de recherches autour de la zone où les ossements du petit Emile ont été retrouvés. Ils tentent de déterminer la cause du décès de l’enfant, retrouvé à moins de 2km du Haut-Vernet, là où il avait disparu.
LES ENQUÊTEURS CHERCHENT ENCORE LES CAUSES DU DÉCÈS D’EMILE
Les enquêteurs ont quitté le Vernet après plusieurs journées de recherches autour de la zone où les ossements du petit Emile ont été retrouvés. Ils tentent de déterminer la cause du décès de l’enfant, retrouvé à moins de 2km du Haut-Vernet, là où il avait disparu.
LA MORT D’EMILE TOUJOURS INEXPLIQUÉE
Pourtant, pour l’heure, la mort du garçon reste inexpliquée. Dans le village des Alpes-de-Haute-Provence, une théorie fait de plus en plus de bruit : celle d’une attaque de loup. Cette piste, pourtant éliminée dès le début de l’enquête, circule beaucoup au Vernet. Auprès du Parisien, un habitant évoque cette possibilité.
EMILE ATTAQUÉ PAR UN LOUP ?
Interrogé dans les colonnes du Parisien, un habitant du Vernet semble persuadé de connaitre la cause du décès d’Emile. « Le petit a forcément été victime d’une bête. Je ne vois que le loup. Ça grouille ici. Les éleveurs ne sont pas tranquilles, ils se font croquer des brebis, il y a des patous partout pour protéger les troupeaux. On dit que le loup a peur de l’homme, mais quand c’est un gamin haut comme trois pommes, il doit voir ça comme n’importe quelle proie », a-t-il déclaré.
LE TÉMOIGNAGE D’UN HABITANT
« Si la battue n’a rien donné, ça ne m’étonne pas. C’est très en pente, glissant. On peut se rompre le cou. Donc, les bénévoles, il y en a tout de suite moins pour aller là-dedans. Il faut avoir le pied montagnard, on se fait griffer par les buissons. Dans ces conditions, on ne regarde pas forcément dans toutes les directions. Ce n’est pas une science exacte », a ajouté l’habitant.
LE MAIRE DU VILLAGE ÉVOQUE LA PRÉSENCE DE LOUPS
Le maire du village, François Balique qui privilégie la thèse de l’accident, avait évoqué la présence de loups autour du Vernet. « Il y en a ici, surtout l’été avec les troupeaux. Y compris des loups solitaires », avait-il déclaré à Marianne. « S’il n’y a personne, un loup peut très bien attraper un enfant à la fontaine du village et courir une demi-heure sans s’arrêter, sans relâcher la pression et sans faire couler de sang », a expliqué le maire.
LA THÈSE DES LOUPS NE FAIT PAS L’UNANIMITÉ
Mais cette thèse très relayée au village ne fait pas l’unanimité. Le président des chasseurs du Vernet, Stéphane Chevrier, avait assuré au Figaro que selon lui, les loups ne tuent pas les humains. « Attaquer, je ne pense pas non. En tout cas, pas pour tuer », avait-il déclaré. « Je ne suis pas un expert dans le domaine mais cela me paraît exclu. En revanche, qu’un loup se nourrisse d’une dépouille et la déplace, c’est possible », avait-il conclu.
LE PRÉSIDENT DES CHASSEURS DU VERNET S’EXPRIME
Stéphane Chevrier avouait cependant que qu’il a observé plusieurs fois des loups au Vernet. « Notre département des Alpes-de-Haute-Provence est l’un de ceux où la population de loups recensée est la plus importante. Moi, il m’est arrivé d’en voir », confiait-il.
DES ATTAQUES DE LOUPS RÉPERTORIÉES
« Début septembre encore, le lieutenant de louveterie en a prélevé quelques-uns, suite à des attaques sur des vaches et des moutons, du côté de la montagne du Vernet, à quelques kilomètres ». Cette hypothèse ne semble en revanche pas privilégiée par les enquêteurs.
L’ENQUÊTE VA SE POURSUIVRE
Depuis la découverte de plusieurs ossements, chaque élément appartenant au garçon est analysé. À l’heure actuelle, les enquêteurs n’ont pu déterminer les circonstances du décès d’Emile. « Ces seuls os ne permettent pas de dire quelle est la cause du décès d’Emile Soleil. Sous l’autorité des juges d’instruction, l’enquête va se poursuivre avec la même intensité », assurait le procureur de la République.
LE CORPS D’EMILE DÉPLACÉ PAR DES ANIMAUX ?
D’après les analyses effectuées, le crâne de l’enfant aurait pu être touché par des animaux, car il présentait des « petites fractures », « traces de morsures », et « fissures post-mortem ».
LES VÊTEMENTS ET OSSEMENTS D’EMILE VONT ENCORE ÊTRE ANALYSÉS
Toujours selon le magistrat, celles-ci ont « probablement été causées par un ou plusieurs animaux ». Les vêtements et ossements du petit garçon vont encore être analysés minutieusement. L’objectif premier est d’enfin savoir comment le petit Emile est mort.
Depuis la découverte des ossements du petit Emile, les enquêteurs cherchent à déterminer les circonstances de la mort de l’enfant. Au Vernet, une hypothèse prend de l’ampleur.
MORT DU PETIT EMILE : UN DRAME TOUJOURS INEXPLIQUÉ
Les enquêteurs ont quitté le Vernet après plusieurs journées de recherches autour de la zone où les ossements du petit Emile ont été retrouvés. Ils tentent de déterminer la cause du décès de l’enfant, retrouvé à moins de 2km du Haut-Vernet, là où il avait disparu. Le procureur de la République expliquait qu’aucune thèse n’était privilégiée. Mais un haut gradé de la gendarmerie et d’autres sources ont confié au journal Marianne que la piste accidentelle était la plus probable, à 90%. Le maire du Vernet, lui, a déclaré que la piste familiale était exclue.
Pourtant, pour l’heure, la mort du garçon reste inexpliquée. Dans le village des Alpes-de-Haute-Provence, une théorie fait de plus en plus de bruit : celle d’une attaque de loup. Cette piste, pourtant éliminée dès le début de l’enquête, circule beaucoup au Vernet. Auprès du Parisien, un habitant évoque cette possibilité.
MORT DU PETIT EMILE : LA PISTE DU LOUP LARGEMENT ÉVOQUÉ AU VERNET
Interrogé dans les colonnes du Parisien, un habitant du Vernet semble persuadé de connaitre la cause du décès d’Emile. « Le petit a forcément été victime d’une bête. Je ne vois que le loup. Ça grouille ici. Les éleveurs ne sont pas tranquilles, ils se font croquer des brebis, il y a des patous partout pour protéger les troupeaux. On dit que le loup a peur de l’homme, mais quand c’est un gamin haut comme trois pommes, il doit voir ça comme n’importe quelle proie », a-t-il déclaré.
« Si la battue n’a rien donné, ça ne m’étonne pas. C’est très en pente, glissant. On peut se rompre le cou. Donc, les bénévoles, il y en a tout de suite moins pour aller là-dedans. Il faut avoir le pied montagnard, on se fait griffer par les buissons. Dans ces conditions, on ne regarde pas forcément dans toutes les directions. Ce n’est pas une science exacte », a ajouté l’habitant.
MORT D’EMILE : LES LOUPS TRÈS PRÉSENTS DANS LA RÉGION DU VERNET
Le maire du village, François Balique qui privilégie la thèse de l’accident, avait évoqué la présence de loups autour du Vernet. « Il y en a ici, surtout l’été avec les troupeaux. Y compris des loups solitaires », avait-il déclaré à Marianne. « S’il n’y a personne, un loup peut très bien attraper un enfant à la fontaine du village et courir une demi-heure sans s’arrêter, sans relâcher la pression et sans faire couler de sang », a expliqué le maire. Mais cette thèse très relayée au village ne fait pas l’unanimité. Le président des chasseurs du Vernet, Stéphane Chevrier, avait assuré au Figaro que selon lui, les loups ne tuent pas les humains. « Attaquer, je ne pense pas non. En tout cas, pas pour tuer », avait-il déclaré. « Je ne suis pas un expert dans le domaine mais cela me paraît exclu. En revanche, qu’un loup se nourrisse d’une dépouille et la déplace, c’est possible », avait-il conclu.
Stéphane Chevrier avouait cependant que qu’il a observé plusieurs fois des loups au Vernet. « Notre département des Alpes-de-Haute-Provence est l’un de ceux où la population de loups recensée est la plus importante. Moi, il m’est arrivé d’en voir », confiait-il. « Début septembre encore, le lieutenant de louveterie en a prélevé quelques-uns, suite à des attaques sur des vaches et des moutons, du côté de la montagne du Vernet, à quelques kilomètres ». Cette hypothèse ne semble en revanche pas privilégiée par les enquêteurs.
MORT D’EMILE : LE CORPS DU GARÇON DÉPLACÉ PAR DES ANIMAUX ?
Depuis la découverte de plusieurs ossements, chaque élément appartenant au garçon est analysé. À l’heure actuelle, les enquêteurs n’ont pu déterminer les circonstances du décès d’Emile. « Ces seuls os ne permettent pas de dire quelle est la cause du décès d’Emile Soleil. Sous l’autorité des juges d’instruction, l’enquête va se poursuivre avec la même intensité », assurait le procureur de la République. D’après les analyses effectuées, le crâne de l’enfant aurait pu être touché par des animaux, car il présentait des « petites fractures », « traces de morsures », et « fissures post-mortem ».
Toujours selon le magistrat, celles-ci ont « probablement été causées par un ou plusieurs animaux ». Les vêtements et ossements du petit garçon vont encore être analysés minutieusement. L’objectif premier est d’enfin savoir comment le petit Emile est mort.