“Adieu la France” : Gad Elmaleh dégoûté par les résultats, il quitte la France et demande à ne plus…
Alors qu’il sillonne depuis plusieurs mois la France avec son nouveau seul en scène baptisé “Lui-même”, Gad Elmaleh est le “Grand format” de “La tribune dimanche” ce 23 juin. Parmi les nombreux sujets abordés, les élections des 30 juin et 7 juillet prochains auxquelles l’humoriste ne peut pas participer puisqu’il n’a pas la nationalité française. Et ce n’est finalement pas si mal…
C’est une novelle version de Lui-même, plus apaisée, que Gad Elmaleh propose à son public depuis quelques mois avec son nouveau spectacle. A 53 ans, le célèbre humoriste a ressenti un peu plus grand besoin d’authenticité, lui qui est devenu grand-père pour la première fois il y a tout juste un an grâce à son fils Noé. Son premier enfant est une petite fille et elle s’appelle Ely.
Ce 23 juin 2024, Gad Elmaleh accorde un long entretien à La tribune dimanche dans lequel il se confie sur le contexte politique du moment même s’il ne pourra pas se rendre aux urnes les 30 juin et 7 juillet prochains. Né à Casablanca, l’artiste n’a toujours pas la nationalité française. “Il faut être français pour voter. Je suis marocain et canadien”, rappelle l’ex-compagnon de Charlotte Casiraghi.
Gad Elmaleh remercie la France qui lui a offert le succès
Après tant d’années passées en France, pourquoi Gad Elmaleh n’a-t-il toujours pas la nationalité ? Une réponse à laquelle il répond, évoquant une lourdeur administrative qui l’a freiné dans sa démarche et, selon lui, ce n’est finalement pas si mal même s’il y réfléchi toujours. “J’avais commencé les démarches il y a quelques années mais c’est trop laborieux, j’ai laissé tomber.
J’ai une carte dé séjour, je paie mes impôts en France, je bénéficie des avantages qui en découlent comme la Sécurité sociale”, explique-t-il d’abord un premier temps. Mais pour Gad Elmaleh sont avant tout sa plus grande force : “J’adore mon statut d’immigré. Et, comme mes parents, je suis infiniment reconnaissant envers la France, c’est elle qui m’a permis de travailler et d’avoir du succès.”
Mais ne pas avoir le droit de se rendre dans les urnes françaises n’empêche pas l’humoriste d’avoir des idées et de réfléchir sur le paysage politique, les bouleversements qu’il connaît mais aussi ses dérapages, notamment antisémites dont il est lui-même victime. “La seule chose que je n’ai pas, c’est le droit de vote. Ce qui ne m’empêche pas à chaque fois, de me demander pour qui je voterais”, confie Gad Elmaleh. Et parmi les principes qui lui sont essentiels, celui de la laïcité…