Une lourde amende pour les Français qui enlèvent un nid d’oiseaux de leur jardin
À l’approche du printemps, les hirondelles reviennent nicher en France, mais saviez-vous que leur population est en déclin alarmant.
LES HIRONDELLES FONT LEUR RETOUR DANS NOS JARDINS
Avec l’arrivée du printemps, les hirondelles font leur grand retour, abandonnant les cieux cléments de l’Afrique pour venir nicher dans l’Hexagone. Les premiers signes de leur présence se font sentir dès la mi-mars, puis leur nombre augmente considérablement en avril. Cependant, au fil des ans, le nombre de ces oiseaux migrateurs a diminué de manière alarmante.
DEUX ESPÈCES D’HIRONDELLES EN FRANCE
En France, ce sont deux espèces d’hirondelles qui prédominent : l’hirondelle rustique et l’hirondelle de fenêtre. Depuis 2001, le nombre d’individus de ces deux espèces a réduit de façon significative.
UNE POPULATION D’HIRONDELLES EN CHUTE
Selon le Pan-European Common Bird Monitoring Scheme, la population d’hirondelles rustiques a chuté de 28 %, tandis que celle des hirondelles de fenêtre a baissé de 25 %. Cette tendance inquiétante se reflète également à l’échelle européenne, où l’on estime que 40 % de ces oiseaux ont disparu.
DE NOMBREUX FACTEURS À CE DÉCLIN
Les causes derrière cette biodiversité en déclin ? Un manque de nourriture pour ces oiseaux, avec la diminution d’insectes volants dans nos paysages. En effet, l’utilisation de produits phytosanitaires en agriculture conventionnelle prive les oiseaux insectivores de leur source principale de nourriture. Si, au sein de la Communauté européenne, l’usage des pesticides est soumis à une réglementation stricte, les mesures sont moins contraignantes en Afrique, où les hirondelles migrent pour passer l’hiver.
DES NIDS D’OISEAUX DANS LES JARDINS PROTÉGÉS PAR LA LOI EN FRANCE
Autre point majeur : la conservation des nids pose un défi pour ces oiseaux migrateurs. De nombreuses destructions de colonies sont associées aux travaux de rénovation, de ravalement ou d’isolation des maisons en France. Les hirondelles se voient ainsi expulsées de leurs lieux de nidification privilégiés, tels que les plafonds des anciennes granges ou les avancées de toit en façade.
CERTAINS DÉLOGENT LES NIDS D’OISEAUX
Certains particuliers, agacés par les fientes qui tachent leur façade, prennent souvent des mesures radicales en utilisant des nettoyeurs à haute pression pour déloger les nids d’hirondelles.
DES SANCTIONS SÉVÈRES EN CAS DE DESTRUCTION DES NIDS D’OISEAUX DANS LES JARDINS
Cette pratique est pourtant interdite, selon l’article L411-1 du Code de l’environnement. La destruction intentionnelle de nids d’espèces protégées, telles que les hirondelles, constitue un délit. Cette infraction est réprimée par la loi et peut entraîner des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 15 000 euros.
LA LOI PROTÈGE LES LIEUX DE REPRODUCTION DES OISEAUX
Outre la destruction des nids, la loi prévoit également des sanctions pour l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des oiseaux. Conformément à l’article 3-II de l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, ces infractions peuvent à nouveau être punies d’une amende pouvant atteindre 15 000 euros et une peine d’emprisonnement d’un an.
LES BONNES PRATIQUES SI VOUS AVEZ DES NIDS D’OISEAUX DANS VOTRE JARDIN
La protection des nids d’oiseaux, même lorsqu’ils se trouvent sur des bâtiments destinés à être détruits, est une mesure essentielle pour préserver ces espèces, en particulier les hirondelles, qui reviennent chaque année dans leurs nids initiaux après avoir parcouru de longues distances pour hiverner en Afrique.
LE NID D’OISEAU DOIT ÊTRE PROTÉGÉ
Même dans des situations où le bâtiment doit être détruit, le nid reste protégé par la loi. En cas de danger imminent ou de circonstances exceptionnelles telles qu’un chantier inévitable, il est souvent recommandé de ne pas détruire ce dernier. Dans certains cas, il est possible de le protéger pendant les travaux ou même de le déplacer au lieu de le détruire.
RENSEIGNEZ VOUS AUPRÈS DES AUTORITÉS LOCALES
Toutefois, ces mesures doivent être prises en conformité avec la réglementation, et une demande préalable de dérogation à la destruction ou au dérangement d’espèces protégées doit être soumise aux autorités préfectorales.
DES ACTIONS EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITÉ
Cela garantit que les actions entreprises respectent les lois de protection de la nature tout en permettant la réalisation des travaux nécessaires. Les antennes de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) peuvent aussi intervenir pour prendre en charge le déplacement des nids ou conseiller les particuliers face à une situation complexe.
Manipuler ou détruire les nids d’oiseaux dans votre jardin peuvent entraîner de lourdes sanctions. Voici les règles à respecter.
LES HIRONDELLES FONT LEUR RETOUR DANS NOS JARDINS
Avec l’arrivée du printemps, les hirondelles font leur grand retour, abandonnant les cieux cléments de l’Afrique pour venir nicher dans l’Hexagone. Les premiers signes de leur présence se font sentir dès la mi-mars, puis leur nombre augmente considérablement en avril. Cependant, au fil des ans, le nombre de ces oiseaux migrateurs a diminué de manière alarmante.
En France, ce sont deux espèces d’hirondelles qui prédominent : l’hirondelle rustique et l’hirondelle de fenêtre. Depuis 2001, le nombre d’individus de ces deux espèces a réduit de façon significative. Selon le Pan-European Common Bird Monitoring Scheme, la population d’hirondelles rustiques a chuté de 28 %, tandis que celle des hirondelles de fenêtre a baissé de 25 %. Cette tendance inquiétante se reflète également à l’échelle européenne, où l’on estime que 40 % de ces oiseaux ont disparu.
DES NIDS D’OISEAUX DANS LES JARDINS PROTÉGÉS PAR LA LOI EN FRANCE
Les causes derrière cette biodiversité en déclin ? Un manque de nourriture pour ces oiseaux, avec la diminution d’insectes volants dans nos paysages. En effet, l’utilisation de produits phytosanitaires en agriculture conventionnelle prive les oiseaux insectivores de leur source principale de nourriture. Si, au sein de la Communauté européenne, l’usage des pesticides est soumis à une réglementation stricte, les mesures sont moins contraignantes en Afrique, où les hirondelles migrent pour passer l’hiver.
Autre point majeur : la conservation des nids pose un défi pour ces oiseaux migrateurs. De nombreuses destructions de colonies sont associées aux travaux de rénovation, de ravalement ou d’isolation des maisons en France. Les hirondelles se voient ainsi expulsées de leurs lieux de nidification privilégiés, tels que les plafonds des anciennes granges ou les avancées de toit en façade. Certains particuliers, agacés par les fientes qui tachent leur façade, prennent souvent des mesures radicales en utilisant des nettoyeurs à haute pression pour déloger les nids d’hirondelles.
DES SANCTIONS SÉVÈRES EN CAS DE DESTRUCTION DES NIDS D’OISEAUX DANS LES JARDINS
Cette pratique est pourtant interdite, selon l’article L411-1 du Code de l’environnement. La destruction intentionnelle de nids d’espèces protégées, telles que les hirondelles, constitue un délit. Cette infraction est réprimée par la loi et peut entraîner des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 15 000 euros.
Outre la destruction des nids, la loi prévoit également des sanctions pour l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des oiseaux. Conformément à l’article 3-II de l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, ces infractions peuvent à nouveau être punies d’une amende pouvant atteindre 15 000 euros et une peine d’emprisonnement d’un an.
LES BONNES PRATIQUES SI VOUS AVEZ DES NIDS D’OISEAUX DANS VOTRE JARDIN
La protection des nids d’oiseaux, même lorsqu’ils se trouvent sur des bâtiments destinés à être détruits, est une mesure essentielle pour préserver ces espèces, en particulier les hirondelles, qui reviennent chaque année dans leurs nids initiaux après avoir parcouru de longues distances pour hiverner en Afrique. Même dans des situations où le bâtiment doit être détruit, le nid reste protégé par la loi. En cas de danger imminent ou de circonstances exceptionnelles telles qu’un chantier inévitable, il est souvent recommandé de ne pas détruire ce dernier. Dans certains cas, il est possible de le protéger pendant les travaux ou même de le déplacer au lieu de le détruire.
Toutefois, ces mesures doivent être prises en conformité avec la réglementation, et une demande préalable de dérogation à la destruction ou au dérangement d’espèces protégées doit être soumise aux autorités préfectorales. Cela garantit que les actions entreprises respectent les lois de protection de la nature tout en permettant la réalisation des travaux nécessaires. Les antennes de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) peuvent aussi intervenir pour prendre en charge le déplacement des nids ou conseiller les particuliers face à une situation complexe.